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Voilà le Tribiscolo installé sur sa base taillée dans du polystyrène d'isolation, enduit de divers gels acryliques texturants Liquitex et Prince August, saupoudré de quelques graviers ; les dalles et la borne milliaire ont été sculptées dans la même matière.
La végétation est reproduite à l'aide d'éléments trouvés dans la nature (brindilles et pelotes de mer) et par de références de la gamme Green Stuff World, notamment des plantes imprimées en 3D.
L'ensemble a été peint avec des teintes Tamiya et Prince August, auxquelles ont succédé des jus variés d'huiles Rembrandt et des dry-brushings pour accentuer le relief, puis un empoussiérage général à base de pigments Sennelier et de pastels Rembrandt, pour "fondre" le tout.
Un coffrage réalisé en carte plastique protège la base et permet de cacher le logement des piles qui alimentent l'éclairage intérieur de l'habitacle (ampoule LED incluse dans la lampe-tempête).
Le choix de représenter les vestiges d'une voie romaine est le résultat d'une association d'idées autour du thème de la route ("strada" en italien), alors qu'aucune n’apparaît au cours du film. Je me suis permis cette "licence artistique" colorée pour trancher quelque peu avec le caractère terne du véhicule.
C'est également une évocation de la Rome antique à laquelle Fellini a rendu hommage à sa façon dans son œuvre, ainsi que de l'Italie éternelle dont il a contribué à diffuser la culture.
whaÖu
RépondreSupprimerJe t'ai reconnu, Ånonyme !
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