29 juillet 2024

Une terrasse en Ariège

 

Image de référence
En guise de cadeau répondant à une commande subtilement formulée par ma moitié, j'ai construit cette saynète restituant un tronçon de façade d'une maison ariégeoise qui lui est chère, entièrement réalisée en scratch hormis quelques accessoires signalés dans la description ci-après, puis intégrée dans une vitrine miniature (dont je ne me rappelle pas la provenance) ; grosso-modo, le tout est au 1/35, mon échelle de prédilection.
 
Ce type de décor minimaliste a actuellement un certain succès sur les réseaux sociaux maquettistes et constitue une alternative agréable, comme créateur ou comme spectateur, aux dioramas à thématiques plus techniques ou plus dramatiques. Dans ce genre, j'aime notamment le style d'artistes grecs comme Andreas Rousounelis ou Kostas Georgiou, mais il existe bien d'autres sources d'inspiration, y compris du côté des maisons de poupées ; la division du monde de la miniature en chapelles n'a aucun sens, il y a à (ap)prendre partout.

Le mur a été taillé (18x11,5cm) dans une plaque de carton-plume de 5mm d'épaisseur dans laquelle ont été découpés les emplacements d'une fenêtre et d'une porte-fenêtre. La pellicule de papier de la face visible a été "pelée" (sans trop de mal), puis des encadrements en baguette de bois - des "touillettes à café" retaillées -  ont été posés. Le revêtement a été représenté par de la pierre artificielle Prince August (Vallejo), enduit acrylique étalé à la spatule puis poncé de façon à laisser de légères aspérités.
 
Les huisseries ont été fabriquées en carte et profilés de plastique de différentes épaisseurs, en veillant à "coller" au mieux à leurs modèles. Les systèmes de fermeture des volets (espagnolette), les bloque-volets et la poignée de la porte-fenêtre ont été "forgés" dans du fil de cuivre, tordu à la pince ronde ou écrasé à la pince plate selon la forme recherchée, et éventuellement repris à la lime.

Les tuiles canal  proviennent de la gamme C3D Resin Miniatures de l’artisan grec - encore ! - Costas Stamatakis. Incroyablement réalistes et bon marché, elles sont fournies en plaque ou individuellement et permettent de reproduire un toit "comme en vrai". Fines et faciles à travailler car relativement souples, il arrive néanmoins qu'elles cassent... comme les vraies : les morceaux qui en résultent sont à garder car ils peuvent être très utiles pour s'intégrer dans des ruines ou des gravats. Elles m'ont également servi à imiter la génoise double qu'on peut apercevoir juste en dessous du toit, au niveau de la gouttière.

Cette dernière a été découpée dans de la "tôle" de tube de sauce tomate, assez souple pour prendre l'empreinte d'un tuyau du diamètre approprié, et assez rigide pour résister - tant bien que mal - aux manipulations ultérieures.

La lanterne a été fabriquée à l'aide de plusieurs épaisseurs de chutes de carte plastique collées, retaillées et poncées, les vitres étant tirées d'une feuille de plastique transparent. La potence est elle aussi faite en fil de cuivre "forgé" à la pince.
 
Les dalles ont été gravées dans une plaque fine de PVC expansé, l'effet de matière étant rendu en pressant aléatoirement sur la surface un morceau de papier de verre gros grain. La marche d'entrée dans la maison a été taillée dans le même matériau, mais laissée lisse.

Les supports des rosiers ont été réalisés en profilé plastique en L, renforcés par un morceau de corde à piano de 0,5 mm, sur lesquels reposent deux "fils de fer" en corde à piano de 0,3 mm (légèrement trop épais pour l'échelle, mais c'était une concession nécessaire pour assurer la rigidité de l'ensemble).

Les rosiers eux-mêmes ont été façonnés en fils de cuivre torsadés et enduits du même gel acrylique que le mur, permettant une meilleure accroche de la peinture tout en restant assez souple pour ajuster la forme des branches ; le feuillage a été imité à l'aide de flocage "bois" de la gamme Green Stuff World. Les fleurs et les autres plantes sont des impressions en 3D de la même marque.

Le fauteuil de jardin et la tasse à café (avec sa soucoupe) proviennent de sets Mini Art - plusieurs références les proposent -, la table est également une impression de la marque C3D déjà citée, tandis que le golden retriever est issu de la récente production Tamiya Live stock set II.

Le tout a été peint à base d'acryliques Tamiya, Prince August et Molotow, atténuées ou fondues par des jus de peinture à l'huile Rembrandt (diluée au white-spirit) et des encres acryliques trouvées en magasin d'art. Un brossage à sec (acrylique ou huile selon les endroits) a été effectué de-ci de-là de manière très légère - ce n'est pas un véhicule militaire ! -, notamment sur les tuiles... qu'on ne verra pas du tout une fois le modèle mis en place dans son cadre.

PS : Ouf ! Elle semble satisfaite du résultat...

NB : les carrés du plan de travail font 5cm de côté































 Bonjour chez vous !

28 juillet 2024

Asadora! T8

 
 


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 Bonjour chez vous !