18 janvier 2018

Kawaii Nakajima Ki-84 Hayate aka "Franck"


疾風

Les chemins de traverse de ma reprise du maquettisme m'ont encore conduit vers le Japon, plus exactement vers le kit Tiger Model du Nakajima Ki-84 Hayate, issu de la collection "Cute Series" (échelle indéterminée).
Le traitement façon "toon" de ce modèle permettant des fantaisies en matière de décoration, je me suis affranchi de l'authenticité tout en restant à peu près réaliste, pour me livrer à de nouveaux essais techniques, histoire de me refaire la main.

La maquette de type "clic-clac", simplifiée mais bien conçue et de bon niveau de gravure, se monte très facilement et sans colle, mais j'ai préféré fixer fuselage, ailes et stabilisateurs après avoir emprisonné le poste de pilotage et le moteur ; le masticage de certaines lignes de jointure s'est révélé nécessaire ça et là ; pour conserver l'esprit "jouet", j'ai laissé mobiles les ailerons, quoiqu'ils ne devraient pas ainsi pendre symétriquement. Les parties vitrées de la verrière protégées par de la bande-cache Tamiya, les différents sous-ensembles ont été couverts d'une sous-couche de "black chaos" Citadel en bombe, puis passés au pinceau en "aluminium" de la gamme "True Metal" en tube de chez AK Interactive, certains panneaux et trappes étant repris au "dark aluminium", hormis la partie supérieure du nez, les logements du train d'atterrissage, les roues et l'hélice*.
L'aspect métallisé m'a paru très convaincant, mais appliquée de cette façon la peinture AK risque toujours de créer des surépaisseurs tout en demeurant fragile à la manipulation : malgré ses qualités, elle ne me parait pas se prêter à l'usage que j'en ai fait. Je la recommanderais plutôt pour les petites pièces ou les surfaces réduites, lorsqu'on veut éviter de sortir l'aérographe. Après la pose des décalcomanies et une vaporisation de Klir en guise de vernis satiné, le tout a reçu un jus plus ou moins dense de teinte "sépia" à l'huile Rembrandt.

N'étant qu'un "blindeux", j'ai traité cet appareil plutôt brutalement, avec des méthodes moins subtiles que celles habituellement pratiquées par les "avionneux", dont je sollicite ici l'indulgence. J'ai néanmoins pris plaisir à réaliser ce petit projet distrayant, dont on peut certainement tirer un meilleur parti. Un des avantages de ce genre de modèle, c'est justement qu'il s'adapte au niveau d'exigence - ou de compétence - de chacun.

*malgré le petit nombre et la taille des pièces, j'ai réussi à égarer une demi-porte de logement de train d'atterrissage : j'ai choisi de m'en passer, d'où les deux fentes longitudinales sous le ventre au niveau des roues (qui m'ont servi à tenir la maquette durant les phases de peinture).






































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