22 mars 2009

Super Connie



Cela faisait un moment déjà que me trottait dans la tête l'idée de réaliser un "desktop model" dans le style de ceux qui ornaient les bureaux des compagnies aériennes ou les guichets des agences de voyage dans les années 50/60.
Ayant par ailleurs toujours été fasciné par les lignes épurées du Lockheed Constelllation et bien que n'étant pas un "avionneux", je me suis lancé après être tombé sur un kit d'occasion chez un de mes dealers habituels.
Il s'agissait en l'occurrence d'un C-121J "Super Constellation" au 1/144 de la marque Minicraft, proposé sous la livrée d'un avion d'accompagnement des Blue Angels (USN).

Détail amusant, une magnifique coquille s'est glissée dans le box art, l'aéronef se trouvant rebaptisé "Super Consolation" (!). Ce n'est pas là la seule imprécision (euphémisme) d'un kit qui pour être simple à monter n'en est pas moins éprouvant pour les nerfs.
Le manque de détail importait peu dans mon projet, pas plus que les défauts de gravure, mais j'ai eu quelques difficultés à fermer les logements de trains avec les trappes fournies, prévues pour être présentées ouvertes ; à coup de mastic et de carte plastique, tout a été finalement colmaté.
C'est surtout la fragilité du plastique qui m'a donné le plus de fil à retordre, sa finesse le rendant cassant par endroits et se ramollissant trop vite sous l'effet de la colle.
On pourra toujours mettre ces désagréments sur le compte de mes gros doigts peu habitués à manier des aéronefs, mais vous pourrez voir ICI que je ne suis pas le seul à être critique vis-à-vis de cette maquette, tout en ayant la preuve qu'un expert peut en faire un modèle plus que présentable. J'ai néanmoins pris la peine de découper à la scie-rasoir le nez allongé d'origine, lui préférant la version plus arrondie, fournie en option dans la boite.

Le montage achevé, un trou a été pratiqué dans le ventre du fuselage pour recevoir un axe métallique en guise de support. En cherchant à improviser un mode de fixation, j'en suis venu à "encapsuler" une bague de vinyle issue d'un tank au 1/35 sous un capuchon trouvé dans l'inépuisable "boite à rabiot".
Ce dispositif présente l'avantage de laisser l'avion libre de tourner sur son axe, rendant ainsi sa présentation plus attractive ; la tige-support, quant à elle, a été plantée dans un socle en bois, en biais pour en accentuer le dynamisme (voir croquis ci-dessous).



De (trop) nombreuses vaporisations de laque noire suivies de (fastidieux) ponçages ont fini par avaler les détails tout en arrondissant les lignes de l'avion déjà très fluides. Une application de "modelling wax" Tamiya a fini de lui donner son aspect brillant.

Les différentes phases :
montage, couches successives de laque, objet final






Epilogue

Maintenant que tout est terminé, je peux bien avouer que mon intention initiale était de représenter un desktop model métallisé, mais la peinture noire brillante utilisée comme sous-couche (une bombe trouvée en magasin de bricolage) s'est avérée bien trop épaisse et... impossible à décaper.
Quand ça change, ça change. Faut jamais se laisser démonter !
J'ai donc viré sur l'aile pour faire de cette erreur une opportunité de nouvelle exploration artistico-designo-maquettiste.
Une chose est sûre toutefois : je ne peux prétendre dans l'immédiat au titre de "trésor vivant" pour ma maitrise de la laque. J'essaierai de faire mieux la prochaine fois.
Bonjour chez vous !

2 commentaires:

  1. En tous les cas, je sais maintenant pourquoi je ne ferai jamais de maquettes (trop paresseux !!!) mais, encore une fois, joli résultat ! qui donne envie de... voyager ! et pas seulement dans le temps.

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